Selon les dires de certains, le chiffrement des informations serait l’arme inconditionnelle des scélérats afin de fuir la loi.
Un compte-rendu des spécialistes procure une toute autre lumière sur ce sujet, visant l’incroyable trésor que va illustrer l’internet des objets pour les actions d’espionnage.
Même vision du codage
Que ce soit la France, le Royaume-Uni ou les Etats-Unis, le langage gouvernemental en termes de chiffrement reste le même : le chiffrement des données par les sociétés du Silicon Valley présente un vrai et menaçant danger concernant l’information. Les bandits et les kamikazes peuvent s’accaparer de ces technologies afin de s’éclipser du radar des policiers et agir par surprise.
Publication d’une étude
Au-delà du chaos de cette vision face à l’évidence (les agressions du 13 novembre ont été partiellement commanditées par texto et le chiffrement sécurise les sociétés et les individus), une recherche éditée via le Centre Berkman, le 1er février, pour Internet et la Société de l’Université Harvard, doute de cette analyse. Les concepteurs du rapport sont un amalgame de spécialistes en droit civil, de scientifiques en cybersécurité et d’ex-cadres gouvernementaux américains. Ils rendent compte que l’entrée en masse des objets en connexion, une disposition qui s’amplifie au fil des temps, va par contre approvisionner encore plus les canaux d’espionnage des agences visées.
Cibles : objets connectés
Chambres froides, thermostats, fermetures de porte, ampoules, véhicules ou autres smartwatchs, ces objets remplis de capteurs et reliés au cloud seront des portes d’accès dans la vie des personnes. Chaque créateur ou fournisseur de prestation pourra se servir des charges pour offrir un accès aux hommes de loi et les services d’informations n’auront aucun mal à profiter des failles.
Le rapport prévoit un avenir où les informations (photographie, vidéo et audio) produites de la sorte vont permettre d’amasser des témoignages et d’arrêter des suspects par le contrôle en real time : inaccessibilité à un canal d’espionnage car il est codé donc peu de séquelles.