Aujourd’hui, la présence de codes malveillants dans les cryptes des applications mobiles n’est plus nouvelle. Par contre, ce qui est étonnant, c’est que cela touche même les applications liées à la religion, dont la Bible mobile.
Des pièges dans les textes sacrés numériques
Selon une étude que les chercheurs en sécurité de Proofpoint ont réalisée en fin de l’année 2015, sur les 38 000 applications dédiées aux appareils mobiles iOS et Android, un grand nombre d’entre elles renferment des codes dangereux. Pourquoi ? Parce qu’elles font parties de ces applications dont les pirates ont pu accéder et dont les codes ont été trafiqués pour entraîner un bug ou un dysfonctionnement chez les appareils mobiles. Concernant les applications faisant référence aux textes sacrés, les chercheurs ont découvert que 3,6 % d’entre elles contiennent toutes des textes malveillants. Autrement, si à ce jour, le nombre de ces logiciels tournent autour de 5 654, les 208 contiennent des codes pouvant être dangereux. Le plus décevant, c’est que parmi ces 208 applications, les 140 peuvent être facilement exploités par les pirates pour accéder aux données personnelles des utilisateurs.
Toutes les applications religieuses concernées
À ce jour, même à travers une application mobile de la Bible, les hackers peuvent très bien parvenir à lire vos SMS, à récupérer les vidéos sur votre mobile et à copier le contenu de votre carnet d’adresses sans que vous soyez informé de la démarche. En dehors de la sainte Bible, les applications du Coran sont aussi touchées par les pirates, même si le nombre des logiciels piégés est moindre. Il est à savoir que sur 4 500 applications, 16 contiennent des codes malveillants. Il en est aussi de même pour la Torah, vu que sur 200 logiciels créés, deux contiennent des codes pouvant servir pour le piratage.
Ainsi donc, vu le nombre important des applications mobiles proposées sur le marché, il reste important pour les clients de s’informer sur le produit avant de l’acheter. À titre de conseil, l’idéal serait aujourd’hui de n’acheter que des applications dont la réputation de l’éditeur est positivement connue.