Ainsi, d’ici 6 à 8 mois, les habitants de la Palestine pourront enfin communiquer en mode 3G. Le 19 novembre 2015, l’armée israélienne a donc paraphé une convention avec l’Autorité palestinienne pour l’usage des ondes à haut débit.
Si les membres de l’État israélien certifient que la 3G a été exclue en Cisjordanie pour des raisons sécuritaires, les dirigeants et les spécialistes en technologie palestiniens pensent qu’Israël cherchait juste à sécuriser ses propres profits. A présent qu’Israël utilise la 4G, les ondes 3G seront accessibles. Ainsi, les sociétés de télécommunication en Cisjordanie vont tirer profit de la 3G.
Concurrence déloyale ou non
Maintenant, beaucoup de Palestiniens disposent de deux appareils : l’un, palestinien, leur permettant d’échanger avec les amis et la famille, et l’autre, israélien, leur permettant d’accéder aux réseaux 3G. Ils pourront de ce fait contrôler leurs courriels en journée.Selon les autorités palestiniennes, les Israéliens auraient attendu l’entrée de la 4G pour ses utilisateurs avant d’autoriser la 3G à la Palestine. En Cisjordanie, les opérateurs d’Israël recouvrent les colonies et lancent leurs ondes hors des bandes qui leur sont allouées. En conséquence, une variété de Palestiniens adhère à un forfait israélien afin de tirer profit de la 3G, que les opérateurs israéliens qualifient de parjure.
Avantages de l’application Qalandiya
Quant au logiciel Qalandiya, il résulte du crowdsourcing des données, qui proviennent, pour la majorité, des utilisateurs bloqués dans le trafic au checkpoint. Le logiciel fonctionne avec la 2G mais avec peine. Grace à la 3G, un éventail de gens pourra effectuer un envoi et une réception des alertes par rapport à l’état du checkpoint : plus d’interactions ni de mises à jour et le rendu de l’état du trafic va se conformer à la réalité.
Même si accéder à la 3G implique une réelle aubaine, tant que l’invasion israélienne dominera l’évolution de l’industrie des télécommunications, ses essors économiques seront restreints car l’occupation demeure une entrave majeure.