Au total, la France enregistre 600 sociétés qui opèrent dans la branche de la cybersécurité. La remarque, c’est qu’à ce jour, parmi ces entreprises, nombreuses sont considérées comme étant de simples start-up à cause de leurs petites tailles et la faible valeur de leurscapitaux.
Aperçu des finances d’une start-up
Pour avoir un aperçu de qui sont réellement ces start-up de la cybersécurité française, une étude portée sur le sujet a été dévoilée pendant la FIC qui s’est tenu à Lille, durant la dernière semaine du mois de janvier 2016. Dans l’ensemble, ces entreprises innovantes enregistrent un chiffre d’affaires qui ne dépasse pas les 5 millions d’euros. Ces start-up se caractérisent par leurs effectifs qui ne dépassent pas les 20 salariés. Par contre, rien que sur un court-terme, la boîte peut envisager un recrutement en masse. En titre de comparaison, par rapport aux autres sociétés des autres filières d’activités, les start-up dépensent la moitié de leurs chiffres d’affaires dans l’acquisition d’équipements liés à la nouvelle technologie. Cela peut être des appareils mobiles, des serveurs, des terminaux, mais surtout des applications et des logiciels. Malheureusement, pour le représentant d’Hexatrust, cette dépense est tout simplement « trop » pour ces jeunes entreprises. Il faut savoir qu’en temps normal, ce type de dépense ne doit toucher que les 15 % du chiffre d’affaires d’une société.
Points faibles des start-up de cybersécurité française
Malgré leurs envies de briller dans la branche de la cybersécurité, les start-up françaises présentent très peu de chances de devenir des leaders européens dans leur domaine et cela pour deux raisons.D’abord, à cause de leurs compétences. Pour devenir un expert dans cette branche, il demeure important de ne se focaliser que sur un seul objectif et de laisser de côté les autres missions.En second lieu, les start-up de cybersécurité française manquent de capitaux.