Le directeur de Microsoft, Brad Smith, a un message à l’intention de l’administration Trump. Il a indiqué que 2019 est l’année où les démocraties se regroupent dans le cyberespace. Smith a appelé l’administration lors d’un débat au Forum économique mondial de Davos à approuver l’appel de Paris, une déclaration de principes décrivant les comportements acceptables dans le cyberespace, signée par plus de 60 gouvernements et plus de 100 autres organisations. Les États-Unis sont cependant absents. Le refus du pays d’adhérer aux principes, qui incluent la condamnation du piratage électoral et des cyberattaques aveugles à grande elle, laisse plus de liberté plus de liberté aux gouvernements plus autoritaires.
Tous doivent être unis
La démocratie ne peut être défendue efficacement que lorsque les démocraties du monde agissent de manière unifiée. L’appel de Paris se distingue par le fait que ses signataires ne sont pas seulement des gouvernements, mais également des universités, des groupes de réflexion, des organisations de défense de la vie privée et de la liberté de l’Internet et de grandes entreprises de haute technologie, notamment Facebook et Microsoft.
Voici ce que pense Trump de la cybersécurité :
Parque la majorité d’Internet est gérée par l’industrie, les entreprises privées se retrouvent souvent au centre des litiges entre Etats sur le piratage, l’accès des forces de l’ordre à l’information numérique et d’autres sujets pour lesquels les lois des pays sont en conflit ou non écrites.
Aucune explication de la part de l’administration
L’administration Trump n’a pas expliqué pourquoi elle ne participait pas à l’appel de Paris, qui est un énoncé de principes non contraignant plutôt qu’un traité ou une convention formelle. Mais Smith a laissé entendre à Davos que la non-signature pourrait tout simplement venir du dégoût du président Trump pour les accords internationaux multilatéraux.
Le président a toujours appelé les accords commerciaux et diplomatiques injustes envers les Américains. L’administration Trump a indiqué qu’elle était plus ouverte à la coopération internationale dans le cyberespace.