Pour les fans de Chrome qui préfèrent une expérience de navigation sans publicité, les annonces récentes de Google ont peu de chances de bien se dérouler.
Google a discrètement confirmé son intention d’apporter un changement controversé à ses règles relatives aux extensions de navigateur Chrome. À moins que vous soyez un utilisateur d’entreprise payé, cela signifie que de nombreux bloqueurs de contenu (y compris les fameux bloqueurs d’annonces uBlock Origin et uMatrix) ne fonctionneront plus.
Qu’est-ce qui va changer ?
Les applications de blocage des publicités sont des extensions: il s’agit de petits logiciels conçus pour permettre aux utilisateurs de personnaliser leur expérience de navigation. Pour être inclus sur la plateforme Chrome Extensions, les applications doivent être créées et déployées conformément aux spécifications de Google.
Voici les dernières mises à jour en anglais :
La plateforme actuelle pour les extensions de Chrome (Manifest V2) est en place depuis 2012. En outre, le blocage de contenu est géré par l’API webRequest de Chrome. Cela permet aux utilisateurs de filtrer et de bloquer les types de contenu spécifiés (par exemple, les annonces, les vidéos contextuelles et les sites dangereux) avant même que ce contenu ne parvienne au navigateur. L’année dernière, Google a commencé à faire allusion à certains des changements envisagés dans le cadre de ses prochaines règles révisées pour la plateforme d’extensions (Manifest V3). Un changement (annoncé en janvier) a suscité une consternation particulière parmi les développeurs: pour le blocage de contenu, Google souhaite maintenant que les extensions utilisent une API différente.
Raisons des changements
Google indique que ses modifications sont toujours motivées par la volonté d’accroître la sécurité, la confidentialité et les performances des extensions Chrome. Selon Devlin Cronin, ingénieur logiciel chez Google, leur objectif n’est pas et n’a jamais été notre objectif de prévenir ou de supprimer le blocage de contenu.
La société a particulièrement insisté sur l’impact probable de ce changement sur les performances du navigateur. Actuellement, lorsqu’une extension de filtrage de contenu utilise l’API webRequest, Chrome fait essentiellement référence à la demande de connexion réseau vers l’extension et attend que sa décision soit prise quant à l’autorisation ou au blocage de cette connexion.