Le visage de l’apprentissage en ligne a énormément changé à la suite de la pandémie de COVID-19. Au début de la pandémie, plus de 1,5 milliard d’étudiants dans le monde ont été forcés de quitter la salle de classe, les écoles et les collèges se tournant vers l’apprentissage en ligne.
Mais si l’apprentissage en ligne présente de nombreux avantages, tels que l’accessibilité du temps et du lieu et l’abordabilité, il s’accompagne également d’une augmentation des risques de cybersécurité. Les cybercriminels savent que les éducateurs sont désormais devenus dépendants des outils d’apprentissage en ligne (passant au moins 2 heures par jour sur leur ordinateur) et, en tant que tels, ont développé des tactiques nouvelles et avancées pour attaquer les systèmes, perturbant ainsi l’apprentissage et faisant reculer les étudiants.
Ransomware
Tout comme les éducateurs ont affiné leurs stratégies d’apprentissage en ligne, les cybercriminels ont été occupés à trouver des moyens d’accéder, de compromettre et de voler leurs données.
Voici comment se former à la cybersécurité :
Les ransomwares sont en hausse, avec un total de 304 millions d’attaques de ransomwares dans le monde en 2020. Il s’agit d’une forme d’attaque en ligne malveillante qui bloque l’accès de l’enseignant à son système jusqu’à ce qu’il ait payé une somme d’argent fixe.
Attaques DDoS
Une attaque DDoS (Distributed Denial of Service) submerge votre serveur en l’inondant de trafic Internet, rendant ainsi votre site ou service indisponible et refusant l’accès aux étudiants. Ceci est particulièrement perturbateur car ces attaques peuvent durer de quelques jours à quelques semaines.
Un rapport a montré qu’entre janvier et juin 2020, le nombre d’attaques DDoS affectant les ressources éducatives a augmenté d’au moins 300 à 500 %, par rapport aux mois correspondants en 2019.
Erreur humaine
L’erreur humaine peut se manifester de plusieurs manières, allant d’avoir des mots de passe faibles à la divulgation d’informations sensibles aux e-mails de phishing, qui permettent aux attaquants de prendre pied dans l’organisation.
Une étude a révélé que l’erreur humaine est la principale cause de 95 % des violations de la cybersécurité.