Les statistiques sur la cybercriminalité indiquent que les Family Office sont de plus en plus souvent victimes de piratages ciblés de données, provoquant généralement des dégâts considérables au niveau du système et posant un risque important en termes de réputation.
Selon une nouvelle étude, 28 % des entreprises familiales ont déjà été victimes de cyberattaques, un seul incident ayant coûté 10 millions de dollars à une famille. Etant donné que près de 50 % de la richesse est générée par ce groupe de dirigeants, il est essentiel de mettre en place des mesures adéquates pour protéger ces entreprises de la menace croissante de cryberattaques.
Voici différentes techniques pour combattre la cybercriminalité :
Ça commence par un email
92 % des logiciels malveillants sont toujours envoyés par courrier électronique, principalement sous la forme d’attaques de phishing ciblées, dans le but d’inciter les destinataires à télécharger une pièce jointe ou à cliquer sur un lien.
De plus, les comptes de messagerie des dirigeants sont souvent compromis, ce qui permet aux fraudeurs de se faire passer pour des personnes qui ont le pouvoir de demander des virements électroniques ou d’obtenir des informations confidentielles.
Les nouvelles menaces
Au quotidien, de nouvelles menaces telles que Cryptojacking et Ransomware semblent surgir de nulle part, faisant des virus d’antan un jeu d’enfant. Le Ransomware, ces programmes malveillants qui chiffrent vos fichiers, puis exigent un paiement en Bitcoin pour les restaurer, ont fait l’objet d’une attention soutenue en 2017 en raison de l’épidémie de NotPetya.
L’impact financier de cette forme de malware est souvent sous-estimé, car le coût direct d’une rançon ne représenterait que 10 % de l’impact total sur la productivité. Malgré tout le battage médiatique et la publicité autour des ransomwares, fin 2017, le cryptojacking était devenu la forme la plus répandue de cybercriminalité, avec 90 % des attaques d’exécution de code à distance impliquant l’utilisation non autorisée d’ordinateurs tiers pour exploiter la crypto-monnaie.